Edito : Il pleut sur mon cœur comme il pleut sur la ville

« Il pleut sur mon cœur comme il pleut sur la ville » écrivait Verlaine.

Cela reflète bien notre état d’esprit du moment. Les anti-changement climatique (probablement les mêmes que les anti-vaccins) l’ont voulu, la voilà ! Et le brouillard en plus. Elle s’installe jours après jours sur la ville, elle creuse son sillon, elle ne nous quitte plus. On perd en visibilité, on risque des sorties de route, on se fait mouiller sur les parkings… Ce n’est pas le tout d’invoquer la pluie (soit disant nous étions en sécheresse l’été dernier… demandons-nous d’où sortent ces chiffres ?!), il faut savoir gérer l’après. Comment va-t-on faire nos achats en cas d’inondations ? Comment l’honnête creusotin va-t-il pouvoir travailler ? On se le demande ! Si seulement les anti-soleil pouvaient répondre à ces interrogations fondamentales et plus que légitimes. On a eu la neige : il ne manquerait plus que la grêle, son lot de verglas et de stalactites prêtes à nous transpercer la tête. Heureusement, tout problème a une solution : les parapluies, les bottes et les capes. En plastique ! N’en déplaise aux « verts ». Encore un peu, si on les écoutait, ils disparaissaient des étalages. La vraie question est alors de savoir si la pluie est encore nécessaire au Creusot ?

H.B.

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