HUMEUR : Le sectarisme de gauche face à la mort d’un ancien président

Le 2 décembre dernier, l’ancien président de la République Valérie Giscard d’Estaing nous quittait, à l’âge respectable de 94 ans. Son décès a été l’occasion pour de nombreuses personnes, hommes politiques ou citoyens anonymes, français ou étrangers, de s’exprimer sur le bilan de celui qui fut une figure marquante des années 70.

Parmi ses nombreux faits d’arme, personne n’oublie que VGE fut un pionner de la nouvelle Françafrique. Comme il l’écrivait dans ses mémoires : « C’est vrai que j’aime l’Afrique ». Sous sa présidence, ce ne sont pas moins de six sommets entre la France et les pays du continent noir qui ont eu lieu.

Il tissa ainsi des liens d’amitiés profonds avec certains dirigeants africains dans les années 70, comme le président du Centrafrique Jean-Bedel Bokassa ; amitié dont la manifestation la plus tangible fut certainement des échanges de présents somptueux (pierres précieuses) entre les deux hommes. VGE contribua également à pacifier le continent et à y répandre la démocratie : il organisa de nombreuses opérations militaires au Zaïre, au Congo ou au Tchad (à deux reprises !), par exemple pour venir en aide au général Mobutu ou renverser l’empereur Bokassa.
Le président Giscard d’Estaing, enfin, participa au développement économique de l’Afrique en y relançant les campagnes d’explorations minières à la recherche d’uranium ou de pétrole dans le sous-sol du continent ; il encouragea les entreprises françaises à aller faire affaire avec l’Afrique du Sud de l’apartheid.

Or, malgré les réactions nombreuses de la scène internationale à l’annonce du décès de l’ancien président, la communauté africaine elle est restée bien silencieuse, que ce soit celle d’outre-Méditerranée ou celle implantée dans notre beau pays. Les collectifs décoloniaux ou antiracistes, toujours prompts quand il s’agit de s’exprimer pour dénoncer les violences policières ou le racisme supposé de l’État, se sont complètement tus. Pas un mot, pas une réaction. Rien.

On peut se demander la raison derrière une telle absence médiatique. Et la réponse est vite trouvée : VGE n’était pas du bon bord politique… et lorsqu’on déteste comme ces gens-là tout ce qui n’est pas de gauche, ça doit bien déranger de reconnaître qu’un président de droite ait accomplis au cours de son mandat autant d’actes humanitaires. Il est inconcevable pour eux qu’un homme blanc ait œuvré de façon complètement désintéressée au développement de l’Afrique. Encore une belle démonstration du sectarisme rampant qui affecte notre société.

Mais comptez toujours sur votre serviteur, à l’objectivité et l’impartialité sans tâches, pour dénoncer le fanatisme de gauche dès que l’occasion se présente !

H.B.

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